@chorum - eviltoast
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    1 year ago

    cela provoquerait des sentiments d’exclusion et de jalousie, et priverait l’opportunité d’émulation positive entre élèves ,

    Pour moi c’est le fait que tout le monde en France semble penser comme ça le vrai problème. On veut que tout le monde soit académiquement bon voir excellent, on réserve le respect à cette catégorie d’élève. Clairement les voies non académiques sont preçues comme des voies de garages pour ‘ratés’.

    Mais c’est complètement absurde. Si il y a un socle commun de compétences nécessaires, ce socle n’est pas l’entièreté des compétences et savoir qu’on peut acquérir au bac. Il faut accepter que certaines personnes ne sont pas faites, par capacité et/ou envie, pour ce type très particulier de savoirs et d’études. Comme on ne veut pas le voir, on diminue le niveau du bac pour que tout le monde l’ait… Du coup on force plein de gens qui seraient beaucoup plus épanouis dans d’autres disciplines à suivre des études de type universitaires, comme ils y arrivent pas bien on baisse le niveau des diplomes, diplomes qui ne valent plus rien de toutes façon. Tout le monde est perdant.

    Je trouve que des classes de niveau c’est une très bonne idées, pour adapter au mieux les objectifs aux envie/capacités des élèves, mais qu’il faut en parallèle revaloriser des filiaires non académique. En Suisse par exemple, il n’y a rien de honteux,à juste titre, à ne pas suivre une filière d’études universitaires pour se focaliser sur un apprentissage concret… Et d’ailleurs avec l’avancé de l’IA on est en droit de se demander si il ne vaut pas mieux devenir artisan que docteur en je ne sais quelle spécialité obscure.







  • Je trouve la présentation faite de l’évènement dans la bd trompeuse. Tel que je le comprends, ce qui est dit c’est :

    • Le rapport de SPF ne note pas de cluster dans l’ain mais un cluster un bretagne et en loire-alantique.
    • Amar dénonce publiquement le rapport (c’est eux qui avait noté un cluster dans l’ain)
    • Une nouvelle analyse est demandée qui ne parviens pas à trouver de cause, familles sans réponses et une famille dans l’ain dont la plainte est classée sans suite. Sous entendu : Amar avait raison, les familles sont indument déboutées et laissées dans l’ignorance ( incompétence, malhonnêteté…).

    Mais si on regarde le rapport de 2021, il fait état de la mobilisation conséquente de moyens, ne note toujours pas de cluster significatif dans l’ain, note le faible nombre de cas dans les clusters identifiés (2 à 3) qui selon les recommendations en place n’aurait même pas du faire l’objet d’une telle mobilisation de moyen (parce qu’il est trés peu probable de parvenir à une conclusion digne d’intérêt sur un si faible nombre de cas[1]), de l’absence de piste digne d’intérêt réel (on peu toujours tout imaginer mais rien dans ces cas ne permet d’affirmer quoi que ce soit), que les cas on eu lieu il y a 12 ans et qu’aucune nouvelle analyse n’est pertinente vu celles qui ont déjà était faites et n’ont rien permis de trouver de façon probante. Recommendations de meilleur suivi et documentation des cas rares.

    Donc ok c’est peu satisfaisant, mais de là à prétendre qu’il y a évidement une solution qui est cachée par les autorités c’est faux.

    [1]

    Le nombre de cas (2) inclus dans ce cluster statiquement significatif dans un espace à l’échelle d’une ville sur une durée inférieure à 1 an, ne permet pas d’espérer mettre en évidence un facteur de risque dont l’imputabilité puisse être démontrée. Le guide d’investigation datant de 2005 et en cours de réactualisation par SpFrance avait choisi comme seuil minimal 3 cas pour mettre en place une recherche étiologique

    Le registre EUROCAT, quant à lui, ne lance pas d’investigation complémentaire dans un but de recherche étiologique si le nombre de cas inclus dans un cluster déclaré est inférieur à 5 cas (Dolk et al. 2015). L’expérience d’EUROCAT a montré qu’en dessous de 5 cas les résultats des investigations étaient rarement satisfaisant