@anon - eviltoast
  • 1 Post
  • 29 Comments
Joined 1 year ago
cake
Cake day: June 11th, 2023

help-circle


  • L’avion n’est pas trop cheap

    Je réagis juste sur ce point car l’avion est indéniablement trop cheap pour une raison simple : il est indirectement subventionné. Environ 15% des humains en vie aujourd’hui ont pris l’avion, mais 100% paient le prix des externalités négatives (essentiellement le réchauffement climatique auquel l’aviation contribue environ 3–4%). C’est donc une subvention déguisée par tous ceux qui ne volent pas mais en subissent les conséquences malgré tout (coût d’adaptation au changement climatique, perte d’activité agricole, décès surnuméraires, migrations forcées, etc).

    Si l’on devait réintégrer le coût de ces externalités dans la structure tarifaire d’un billet d’avion, selon le principe pollueur-payeur, ce serait environ $180 dollars par tonne de carbone qu’il faudrait facturer aux passagers. On serait alors plus proche du coût réel du transport aérien.



  • Al Gore was definitely prescient in naming his documentary inconvenient.

    Climate change is as much a human problem as it is a geophysical one because that psychological defense mechanism that you anecdotally describe in the face of existential gloom is universal to our species, and the cause of so much ill-placed skepticism and hostility toward climate science and its communicators. Don’t Look Up also did a good job at portraying this unfortunate human bias.

    We as a species are too smart for our own good; smart enough to geoengineer our world to the point of threatening its existence, but not smart enough to address our own resistance to change and take collective action where and when it’s urgently needed.

    For those who study climate change and those who try to mitigate it, there is this double burden of not only losing sleep over the magnitude of the existential threat, but also facing the moral and psychological failings of those who refuse to see reality for what it is and argue against it. It’s tiring.








  • Merci pour le lien, c’est un point de départ utile et intéressant. Je vais regarder plus en profondeur. Je note dans le résumé :

    De manière générale, 40 % des personnes condamnées en 2019 sont en état de récidive ou de réitération. Cette part est de 8 % pour les condamnés pour crime et de 40 % pour ceux condamnés pour un délit (14 % au titre de la récidive légale, 26 % au titre de la réitération).

    Depuis 2005, la proportion de récidivistes augmente aussi bien en matière délictuelle (+ 8 points) que criminelle (+ 5 points). En revanche, la proportion de condamnés en état de réitération est stable.


  • Je n’ai pas indiqué mes sources, donc il me semble inopportun de juger d’une éventuelle ligne éditoriale - en l’occurrence, c’est la moyenne de plusieurs sources.

    Par ailleurs, que ce soit du vent ou pas, une hypothèse n’est que cela - une suspicion qui attend d’être confrontée à des données. Je viens ici pour demander si ces données existent.

    Je ne comprends pas trop cette attitude qui consiste à sous-entendre que la démarche ne vaut rien car elle n’est pas fondée, lorsque mon but est justement d’en tester le fondement. Cela va un peu à l’encontre de l’esprit de discussion de ce fil, me semble-t-il.


  • Observateur distant de l’actualité judiciaire française, j’ai une hypothèse (superficielle à ce stade) que les récidivistes et réitérants représentent une part disproportionnellement élevée des délits et crimes.

    Les preuves dont je dispose sont essentiellement anecdotiques : des faits divers rapportés dans la presse dont les auteurs étaient déjà très “défavorablement connus” pour des faits similaires, selon la formule consacrée. Certains en ont appelé au retour des peines plancher, ou l’instauration de peines exponentielles.

    Existe-t-il des données publiques juxtaposant le nombre de délits et de crimes commis en France d’une part, et les antécédents judiciaires de leurs auteurs d’autre part ? Ce qui permettrait de faire une analyse de Pareto (et le cas échéant rejeter cette hypothèse).





  • I agree with you.

    A company’s core business and skillset is rarely to manage an on-prem IT infrastructure, which is a highly complex endeavor these days. Security most always benefits from being put in the hands of cloud providers such as Microsoft, Amazon, or Google, who can mobilize the best talent and apply economies of scale and modern best practices to cybersecurity across an entire stack.

    It also means far fewer liability headaches for the companies that transfer this difficult and onerous responsibility to cloud providers. It’s not even necessarily cheaper to go full cloud; I’ve seen multiple examples where it wasn’t, but the reduction in complexity and liability made common sense. So even the “LaTe-StAgE CaPiTaLiSm!!” claim is just a tired trope at this point.

    It’s easy to focus on one publicized exploit of Microsoft’s cloud like this one, and not see the other side of the argument of how many exploits were avoided over the years by not having individual companies manage their own servers. It’s still entirely plausible that the general move to cloud infrastructure since the late 2000s is a net win for cybersecurity in aggregate.

    I would also add that whether other cloud customers might be breached simultaneously in the extremely rare event of a cloud-wide exploit is not a consideration when a company decides to move from on-prem to cloud. It’s just a Moloch problem that doesn’t and shouldn’t concern them.